Les traités de libre-échange constituent les exemples les plus aboutis de l’entre soi de l’oligarchie au pouvoir. Les négociations y sont secrètes, les accords abscons, les conflits d’intérêts légions, l’ignorance des injonctions citoyennes totale.
Au regard des engagements prioritaires que sont les dispositions bas carbone, contre les pollutions plastiques, chimiques, etc., au regard des inégalités normatives, mais aussi au regard de la lutte contre les déséquilibres de concurrence comme les dumpings sociaux et fiscaux, les traités commerciaux doivent tous être revisités.
Les clauses donnant à des tribunaux d’arbitrage la possibilité aux multinationales de se retourner contre un Etat lorsqu’une de ses lois léserait leurs capacités de commerce et de profit lèsent avant tout la souveraineté de l’État et sont de ce point de vue nulles et non avenues au regard de la Constitution Française. Elles représentent donc une raison suffisante pour la dénonciation de ces traités.
Les traités signés sous l’égide de l'Union européenne sont d’autant plus contestables que l’intérêt national y est noyé avec les intérêts économiques des pays communautaires cosignataires. En conséquence la participation de la France aux accords de libre-échange internationaux (CETA, TAFTA…) est suspendue en attente de négociations bilatérales ou bipartite.
A noter que ces traités ont tous été signés sans que les Français aient été consultés par référendum et ont généralement entraîné une perte de souveraineté de la France sur sa politique économique.
Référendum national préalable à toute signature d'accord majeur de libre-échange international.
Opposition à l’extraterritorialité du droit américain. Cette opposition doit être aussi portée dans le cadre de l’ONU.