Reconnaissance et comptabilisation du vote blanc pour tous les scrutins électoraux avec en corollaire instauration du vote obligatoire. Invalidation d’une élection si le vote blanc est majoritaire et par conséquent, exclusion des candidats du premier scrutin et ouverture d’un second scrutin.
Concorde 17.11 entreprend une évaluation des modes de scrutin dont il s’agit de croiser les conclusions. Il est acquis que les modes de scrutin actuels ont démontré qu’ils présentaient plus de d’inconvénients que d’avantages. Entre autres défauts, le scrutin présidentiel tel que pratiqué aujourd’hui incite trop d’électeurs à anticiper le second tour en votant « utile » dès le premier tour (délaissant ainsi leur réelle préférence) et à « voter contre » au second tour par défaut de leur candidat préféré.
Il s’agit d’adopter un mode de scrutin permettant aux électeurs de ne plus glisser un bulletin de vote comme on fait un pari au cours d’une tombola mais de leur permettre de voter réellement pour LE candidat de leur choix. Le jugement majoritaire semble être le mode de scrutin le plus adapté pour répondre à ces problématiques. Le nombre de tour dans ce cadre n’a pas encore été tranché.
Élections présidentielles par scrutin à un tour ou deux tours au suffrage universel national par jugement majoritaire.
Élections législatives par scrutin à un tour ou deux tours au suffrage universel sur le périmètre à la proportionnelle intégrale.
Les postes de représentation dédiés à des populations réduites peuvent trouver avantage à être désignés par « scrutin sans candidat ». Cela peut être adapté à la désignation du maire de petite commune. Il s’agira de déterminer le seuil au-delà duquel cette pratique ne sera plus efficiente.
Élections municipales pour les grandes communes par scrutin à un tour ou deux tours au suffrage universel sur le périmètre
Élections municipales pour les petites communes par scrutin "sans candidat" à un tour ou deux tours au suffrage universel.
Les élections par vote électronique sont interdites.
Conservation des enveloppes et des cahiers de contresignature issus des scrutins pendant une période à définir (10 ans).
Introduction, dans les programmes électoraux, d’une partie impérative pour rompre avec les promesses sans réalisation et garantir les véritables intentions d’un candidat. Obligation de moyens : les efforts dédiés à la réalisation de ces objectifs – couronnés ou pas de succès - sont publics et sont jugés et jaugés en connaissance de cause par les citoyens en vue d’éventuelles procédures révocatoires déclenchables après un délai raisonnable à définir.