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Vous l’aurez compris, il n’est pas exagéré de dire que l’enjeu est historique.

Il s’agit aujourd’hui de redonner aux français les moyens de retrouver le pays qui fut le leur, souverain, inspiré des Lumières et héritier du Conseil National de la Résistance.

Les récents mouvements sociaux ont mis en avant des revendications primordiales. Elles se résument en 5 axes principaux :

  1. Retrouver du pouvoir d’achat associé à la souveraineté monétaire recouvrée

  2. Rénover la justice sociale et fiscale

  3. Transformer l’ordonnancement démocratique

  4. Agir pour le respect de l’environnement et un équilibre écologiquement durable

  5. Œuvrer pour la Concorde européenne en lieu et place de l'UE.

A les lire, ces revendications sont légitimes et ne devraient entraîner que peu de polémiques. Chacun, quelle que soit son statut, son origine sociale, ses vertus morales peut, en excluant toute mauvaise foi, aisément y souscrire.

Pourtant, dès lors qu’elles passent par le prisme de nos politiciens, énarques et autres commentateurs-éditorialistes-journalistes, ce qui semble emporter le consensus de tous devient soudain un casse-tête incroyablement difficile à résoudre.

Il faut dire qu’ils ont de l’entraînement ces jésuites du mensonge.

Ainsi donc, ils répondront point par point : 1- nous n’avons plus d’argent, 2- il ne faut pas effrayer les patrons, 3- la démocratie française est la plus aboutie qui soit, 4- la France, avec l’Europe, est le pays le plus vert qui soit et 5- L’Europe est l’Alpha et l’Omega de l’idéal politique. Emballé, c’est pesé. Circulez, il n’y a rien à voir.

Qu’à cela ne tienne, le programme qui suit répond en détail à toutes ces fadaises. Les impossibilités, les blocages, les incompatibilités, les soi-disant effets pervers opposés par les potentats français ne sont qu’idéologiques, futilement idéologiques.

Face à ces fanatiques de l’ultralibéralisme adossés à la finance, ne nous rappelons que d’une chose et d’une seule : récupérer le pouvoir de battre monnaie ouvre à tous les possibles.

Concurremment, l’autre grand objectif est de rénover l’équilibre démocratique.

Là encore, ceux qui tiennent la place entendent continuer de l’occuper sans partage comme ils le font depuis des décennies.

Pour cela, ils nous font croire à la vigueur de la démocratie française alors que tout nous démontre qu’elle est moribonde : l’élection législative consécutive à la présidentielle consacrant la figure du président et générant une assemblée de godillots, le 49.3, l’absence de contre-pouvoirs dépourvus de capacités de contraintes, la soumission des élus par le chantage aux financements locaux, la soumission des juges, la soumission des journalistes par le chantage aux subventions de presse, la soumission des ministres assujettis au Président, … Plus encore qu’une royauté restaurée, nous avons affaire à un système féodal.

Le programme présenté ici décline aussi en détail les solutions à même de rétablir l’équilibre démocratique floué par l’oligarchie politique actuelle.

Une fois la souveraineté monétaire récupérée et l’équilibre démocratique rénové, la voie est ouverte à tous les possibles, notamment à la réécriture de la Constitution si telle est la volonté des français, et bien sûr, à la résurrection du modèle social français, à des choix volontaristes pour une société respectueuse du territoire et de l’environnement et à l’avènement d’une autre Europe, digne de celle décrite dans les textes fondateurs du Conseil de l’Europe qui, hélas, sont floués par l’étouffante Union Européenne.