Renégociation du Traité d'Aix-la-Chapelle.

Les traités bilatéraux sont une relation à privilégier a contrario des traités entre blocs de nations.

Les axes coopératifs de ce traité sont a priori à garder. Par contre, les velléités de fusions notamment en matière diplomatique et de défense ne peuvent faire l’objet de décisions prospectives. La diplomatie et la défense font appel à des notions afférentes à la souveraineté nationale et ne peuvent s’inscrire dans des anticipations de connivences hypothétiques.

L’appui de la France pour l’entrée de l’Allemagne au Conseil de Sécurité de l’ONU ne doit être apporté qu’en regard de contreparties conséquentes… ce qui ne paraît pas avoir été le cas dans le cadre de la signature de ce traité. Et quoi qu’il arrive, jamais la France ne doit être amenée à quelque partage que ce soit à propos de ce siège.