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 Refondation de l’enseignement supérieur

L’enseignement supérieur est un secteur particulièrement sinistré de la société française à tel point que les associations et autres regroupements de personnes qui s’en inquiètent peuvent être considérés comme des lanceurs d’alerte butant contre un mur d’indifférence, d’incompétence et parfois de malveillance. L’effondrement du système et la destruction de l’université française sont En Marche.

Les problèmes s’accumulent sans que rien ne vienne jamais les résoudre… bien au contraire. Mise en concurrence entre tous et partout, diminution des crédits, dépréciation des salaires, multiplication des couches administratives, précarisation des personnels, dégradation des conditions de travail des enseignants-chercheurs et des chercheurs, souffrance étudiante, locaux dégradés, etc…

Instauration de la gratuité de l’enseignement supérieur de la licence au doctorat afin d’éradiquer les distorsions sociales parmi les étudiants. De nombreux établissements subissent une augmentation inquiétante des frais de scolarité tels l’Université Paris-Dauphine, Sciences Po Paris et les Sciences Po de Provinces. Les écoles d’ingénieurs publiques voient leur frais d’inscription exploser : CentraleSupélec et les Mines à 3500 €, Télécom Paris entre 2500 et 4000 € ou certaines formations de Polytechnique qui culminent à 15 500 €.

Arrêt de l’enseignement supérieur dispensé uniquement en anglais.

Audit du maillage des formations d’enseignement supérieur sur tout le territoire afin que l’offre de formation et que la diversité des filières soit optimale quelle que soit la zone géographique.

 

Ecoles "Post Bac" payantes et cours particuliers

La plupart des Classes Préparatoires aux grandes écoles, aux écoles d’ingénieurs, etc... sont publiques donc "gratuites". Cependant un nombre important d’écoles "post-bac" occupe désormais un secteur lucratif à destination des futurs étudiants qui ont les moyens financiers pour y suivre des cours.

Ces établissements représentent une rupture du principe d’égalité devant l’enseignement pour tous et doivent être, soit interdits, soit absorbés par les structures de l’Enseignement National.

Toute dispense de savoir scolaire ou universitaire contre rémunération est réputée répréhensible et relève de sanctions à définir. Il en va de même pour les cours particuliers et les cours en ligne. Ne sont pas concernés les cours de musique, de peinture, etc. à but non scolaire ou universitaire.

 

CPES (classes préparatoires à l’enseignement supérieur)

L’année de CPES est blanche au regard des seuils d’âge que peut rencontrer l’étudiant au cours de son parcours.

 

Universités

Un lieu de savoir ouvert à tous et indépendant

 

Abrogation de la loi LRU (loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités)

L’université n’est pas une entreprise

Refus de la politique visant à l’autonomie financière des universités assortie d'un recours à une part de financement privé. La rupture du principe d’égalité est en conséquence patente.

Réforme de la gouvernance des universités grâce à une représentation plus respectueuse de la diversité des acteurs présents sur le campus. Fin du pouvoir absolu du président d’université notamment en matière de recrutement.

Exclusion du Conseil d’Administration des représentants d’instances externes à l’Enseignement comme les collectivités locales, les acteurs socio-économiques ou des chefs d’entreprise. Ces instances sont au mieux consultatives au titre des interactions de l’Université avec le territoire environnant.

Par contre, l’autonomie pédagogique, si elle n’est pas la résultante de critères économiques, est habilitée.

Toutes les filières sont ouvertes à tout bachelier.

Le nombre de places doit s’adapter au nombre d’étudiants. Les redimensionnements sont gérés en fonction du nombre d’inscrits. A cet effet, les pré-inscriptions effectuées avant les épreuves du Bac, confirmées par des inscriptions fermes après l’obtention du diplôme, définissent dès la fin juin l’étiage auquel l’Université devra répondre à la rentrée.

Intégration décisive de la recherche et de l’enseignement universitaire. Toute formation universitaire se fait en perspective des horizons de recherche.

Création d’universités populaires accessibles à tous. Lieu de diffusion élargie du savoir et lieu de débats citoyens sur les perspectives ouvertes par les avancées de la recherche. Les intervenants y sont rémunérés au forfait sous forme de prime de participation. Ces primes sont intégrées au salaire.

Accès libre pour les étudiants aux labos, aux ressources informatiques, aux bases de données.

Bibliothèques, médiathèques ouvertes 24h sur 24.

Politique de promotion du "village universitaire" sur le modèle anglo-saxon ou germanique. Compétitions sportives, créations artistiques, art dramatique, spectacles, animations festives, salles de répétition, radio et télé campus, lieu d’agora permanent, etc... pour un retour à la joie et à la liberté d’expression débridée.

Entretien d’orientation professionnelle tous les 6 mois.

 

DUT et BTS

 

Audit des équipements.

Passerelle fréquente vers les écoles d’ingénieurs, ils doivent aussi être des passerelles vers les cursus universitaires et la recherche.

 

Grandes écoles

 

Plan volontariste pour instaurer la mixité sociale dans ces filières.

Aides financières inversement proportionnelle à la situation financière du foyer familial.

Rupture avec la politique d’admission uniquement sur concours ; sur le modèle du Bac, les résultats obtenus en contrôle continu valident le niveau minimum du candidat qui pourra, le cas échéant, améliorer sa note au concours. La candidature est anonyme.

 

Formations Juridiques

 

Les avocats, les procureurs et les juges d’instruction suivent un même cursus d’études dans un souci d’amalgame (au sens de brassage social).

Les écoles telles l’Ecole de la Magistrature et du Barreau sont fusionnées. Comme pour les cursus de médecine, la spécialisation vers les métiers d’avocat, de procureur ou de juge d’instruction s’opère à la suite d’un tronc commun.

Au regard de la responsabilité dévolu aux juges du point de vue humain (décider du destin des justiciables), un seuil d’âge est défini pour s’assurer de leur maturité morale. On ne devient pas juge à 25 ans.

En conséquence, il n’y a plus d’école formant directement au métier de juge. Les juges sont habilités à la suite de leur carrière d’avocat, de procureur ou de juge d’instruction par un process administré par la Haute Autorité de Justice, ou sont élus par les citoyens.