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Salaire minimum

Revalorisation du seuil de pauvreté (actuellement à 1015€ net, 60 % du niveau de vie médian de la population) à 71 % pour qu’il atteigne 1200€.

Dans les mois et les années qui viennent, le déficit d’emplois par rapport au nombre de bras disponibles est promis à une augmentation vertigineuse. Industrialisation, informatisation, automatisation, mise en réseau, uberisation… conduisent à une pénurie inexorable d’emplois. Ce constat remet en cause le rapport ancestral entre travail et argent qui voulait que l’argent soit la rançon du travail. Les solutions évoquées sont diverses mais la plupart s’oriente vers un changement de paradigme.

Par exemple, certains partent de la rupture nécessaire du lien de subordination pécuniaire entre l’em­ployeur et le salarié par la mutualisation des salaires dans une caisse sociale sur le modèle de la Sé­curité Sociale.

Le revenu de base ou universel est un système qui nourrit de plus en plus souvent les réflexions à ce sujet et on en trouve aujourd’hui des versions autant à gauche du champ politique qu’à droite.

Une autre inspiration conduit au Droit Opposable à l’Emploi. Ce nouveau paradigme, moins connu, consiste en ce que l’Etat soit employeur en dernier recours de toute personne en faisant la demande. Le tarissement des obligations de cotisations chômage, les gains de productivité consécutifs et le plein emploi systémique sont les ressors sur lesquels s’appuie cette proposition.

Ainsi l’objectif de plein emploi que tout programme aimerait pouvoir afficher sans être taxé de démagogique peut être envisagé sous réserve de faisabilité d’au moins une de ces pistes.

Revalorisation du SMIC (objectif minimum à date : 1600 € net par mois), sur la base de 35 heures de travail par semaine.

Indexation du SMIC sur l’indice des prix à la consommation hors tabac (INSEE).

Revalorisation des salaires.

Revalorisation des salaires des filières dont les personnels sont majoritairement des femmes. Lutte contre les discriminations de genre au salaire par la loi et par des mesures de rétorsion économique.

Revalorisation des salaires des fonctionnaires, dont le point d’indice est gelé depuis 10 ans.

Suppression de CSG et de CRDS pour toute personne rémunérée en-dessous de 2000€.

Intéressement des salariés. Généralisation de la participation des salariés aux bénéfices (voir chapitre "Droit du travail et représentation salariale").

 

Retraite minimale et Minimum Vieillesse

Revalorisation du minimum vieillesse au niveau du SMIC pour une carrière complète et fixation d’un Minimum Vieillesse digne (objectif minimum à date : 1300 € net par mois).

Indexation des retraites sur l’indice des prix à la consommation hors tabac (INSEE).

L’âge de retraite standard à taux plein est fixé à 60 ans.

 

Soutien aux personnes en situation de handicap

Revalorisation de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) dans l’incapacité de travailler (objectif minimum à date : 1300 € nets par mois). Allocation dégressive selon le salaire perçu et non pas selon le taux de handicap. Révision des critères d’attribution : Ne plus prendre en compte les revenus du conjoint ou de la conjointe ("ce n’est pas lui ou elle qui est invalide et nous avons le droit de ne pas dépendre de nos familles et conjoints").

Indexation de l'AAH sur l’indice des prix à la consommation hors tabac (INSEE).

Objectif "zéro obstacle" dans les services publics, les aménagements urbains, les transports en commun.

Titularisation et recrutement en nombre suffisant des personnels d’accompagnement des élèves en situation de handicap (AESH).

Reconnaissance par la CPAM (Assurance Maladie) de toutes les maladies et pathologie reconnues par l’OMS (Organisation Mondial de la Santé) (ex : Fibromyalgie, SEP, pathologie rhumatismes, etc...)

Attribution de l’ALD (Affection de Longue Durée) pour toutes maladies reconnue par l’OMS.

Uniformisation des critères de prise en charge entre les départements ("nous ne sommes pas plus ou moins invalide d’un département à l’autre").

Coordination entre le médecin conseil et le médecin du travail et non pas avoir à faire à deux administrations différentes qui ne se parlent pas.

Gratuité des appareils médicaux INDISPENSABLES pour les personnes invalides ET handicapées : Fauteuil roulant (électrique), béquilles, cannes et embout de cannes, appareil auditif et tous matériels pouvant apporter un meilleur « confort » de vie. Attribution de ces matériels par périodes de temps.

Prise en charge pour tout RDV médical (spécialiste, médecin traitant), paramédical (kiné, ergothérapeute, orthophoniste, etc.…) et déplacement vers les centres spécialisés (enfants et adultes) des transports VSL / AMBULANCE.

Création d’une plaquette d’informations sur les droits et les aides auxquels peuvent prétendre les personnes en invalidité. Aujourd’hui trop peu de personnes savent quels sont leurs droits et donc ne font pas les demandes.

Eradication du maquis administratif imposé aux personnes handicapées. (voir chapitre Politique de Santé Publique)

 

Des écarts de salaires régulés

Limitation de l’écart des salaires de 1 à 20 au sein d’une même entreprise, avec indexation des salaires sur la base du plus haut salaire. Un Smic à 1300 €/mois conduit à un salaire maximal de 26 000€/mois. A charge du patron de relever les salaires minimums - avec glissement des grilles intermédiaires - pour s’augmenter lui-même.

Interdiction (par taxation à 100%) des parachutes dorés et des retraites chapeau. Les stock-options participent de l’intéressement des dirigeants mais sont limitées par voie réglementaire.

 

Précarité et Chômage

Abrogation du Décret n° 2018-1335 du 28 décembre 2018 de la ‟Loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel" concernant le chômage.

Abrogation des lois « Macron » et « El Khomri ».

Droit au chômage aux salariés démissionnaires, dans la limite d’une fois tous les trois ans, et sans autre condition.

Droit au chômage aux auto-entrepreneurs et aux chefs d’entreprise PME/TPE.

Prolongation et réévaluation de l’allocation chômage en échange d’un travail d’utilité publique.

Défalcation de la somme équivalente à la moitié de l’allocation chômage sur les charges patronales du nouvel employeur pendant 2 ans pour tout contrat d’embauche en CDI.

Refonte totale des déclinaisons du travail précaire sous toutes ses formes : stagiaire, apprenti, pigiste, CDD, intermittent, salarié uberisé… jusqu’à l’auto-entrepreneur, en vue de création d’un statut, de droits, d’un code d’embauche et de revalorisation. Ex : Limitation du nombre de CDD dans les entreprises par l’instauration d’un quota maximum variable selon le chiffre d’affaire et les secteurs d’activité. En première intention : 10% de précaires maximum dans les PME, 5% dans les grandes entreprises.

Pour ces populations, prime de précarité égale à 20 % de la somme des salaires bruts cumulés durant le contrat.

Les plateformes multidisciplinaires (offres de services tout-en-un sous franchise) ou les plateformes numériques (type Uber) sont commuées en coopératives de travailleurs dont les statuts sont à définir. (voir chapitre Droit du Travail et Représentation Salariale)

Abrogation de la directive sur les travailleurs détachés (qui "jouissent" actuellement des droits du pays d’exercice et non des dispositions françaises).

Conventionnement (salaires encadrés) des emplois non qualifiés ou à basse qualification afin de combattre la surexploitation des populations exposées au chantage à l’emploi (immigrés) et la concurrence à la baisse sur le marché de l’emploi.

Instauration d’un droit de préemption des salariés en cas de fermeture ou de vente de leur entreprise pour former une coopérative. Ce droit de préemption est conforté par une somme versée par les caisses de chômage correspondant au "chômage évité" (estimation de la somme à chiffrer selon des critères à définir). Les caisses de chômage constituent ainsi une partie de l’apport des salariés pour concrétiser la procédure de reprise.

Interdiction des licenciements boursiers, et interdiction de versements de dividendes dans les entreprises ayant recours à des licenciements économiques.

Fin de la suspicion a priori de "fraude" à l’allocation chômage.

Gratuité des transports en commun pour les chômeurs afin de faciliter leurs recherches d’emploi.