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Abrogation des lois permettant de revenir sur des peines prononcées par les cours et tribunaux. Suppression des réductions automatiques de peine et subordination de toute réduction de peine aux mérites des condamnés.

Gradation des offres de confort (télé, ordinateur) en rapport avec la peine prononcée, le profil et la discipline du détenu sur décision collégiale du juge d’application des peines, de l’avocat et de l’administration pénitentiaire. Fin irrévocable des cellules et quartiers VIP.

Révocation automatique du sursis simple en cas de nouvelle condamnation.

Suppression de l'excuse de minorité, réduisant les peines encourues, pour les mineurs de plus de 16 ans et levée de l'excuse de minorité pour les mineurs de 13 à 16 ans en cas de récidives multiples et en cas de crimes ou de délits violents.

Restauration de la prison et transformation de l’univers carcéral

Audit du milieu carcéral en association avec les personnels de l’administration pénitentiaire.

Mise aux normes d’habitabilité de tous les établissements pénitentiaires par une politique de grands travaux publics.

Plan de constructions de prisons. Réhabilitation d’anciennes casernes désaffectées à fins de création d’unités carcérales encadrées. Création de plusieurs catégories d’établissements pénitentiaires pour adapter et moduler l’application des peines. Objectif : séparation des détenus condamnés pour peines légères et des détenus pour peines lourdes.

Programme d’engagement militaire pour les multirécidivistes (légion) et/ou de camps de redressement (en campagne avec travaux d’utilité publique) pour les jeunes multirécidivistes.

Programme d’alternatives à la détention pour réduire la surpopulation carcérale en particulier pour les petits délits et les primo-délinquants.

Augmentation de la formation du personnel pénitentiaire (ex : gestion des conflits, gestion des détenus radicalisés).

Lutte contre toute forme de trafic et de violence en détention avec capacité d’extension de peine à la demande de l’administration pénitentiaire.

Amélioration de l’accès aux soins en détention.

Les mesures de protection des personnels pénitentiaires et de leur famille sont prises et des assises de la profession édifieront ces mesures.

Réinsertion

A fins de réinsertion et de lutte contre la récidive :

Développement du travail rémunéré en détention et des travaux d’intérêt général.

Maintien et amélioration des programmes de formation en détention.

Collaboration avec des acteurs économiques et sociaux pour entretenir les programmes de formation et d’emploi en vue de réinsertion des détenus.

Réalisation de bilans de compétences à l’approche de la libération.

Propositions de pratiques sportives pour le maintien de la santé physique et psychique des détenus.

Réparation des préjudices aux victimes

Création d’une séance solennelle devant les juges (et les jurés le cas échéant), hors de la présence du prévenu, au cours de laquelle la victime expose la teneur de la peine qu’il estime être celle qui réparera au mieux son préjudice : La doléance de réparation.

Information auprès des victimes des suites pénales réservées au prévenu responsable de leur préjudice jusqu’à la purge de la peine.

Généralisation du suivi psychologique gratuit pour les personnes victimes d'agression ou de harcèlement.

Amélioration de l’indemnisation financière des victimes via

- la caisse d’indemnisation des victimes revalorisée

- une caisse centralisée abondée par les revenus perçus par les détenus au cours de leur détention. En ce sens, le travail rémunéré des détenus est une obligation. A défaut, l’exécution de travaux d’intérêt général ouvre à une rémunération forfaitaire versée par l’institution pénitentiaire fournie par la collectivité locale jouissant de ces prestations.